Le rhum peut être fabriqué de manière agricole ou industrielle. Cette boisson alcoolisée est à l'origine de nombreux dérivés comme le rhum ambré ou le paille. Les habitudes de consommations sont multiples et varient selon les goûts et coutumes de chacun.

Le rhum peut être fabriqué de manière agricole ou industrielle. Cette boisson alcoolisée est à l’origine de nombreux dérivés comme le rhum ambré ou le paille. Les habitudes de consommations sont multiples et varient selon les goûts et coutumes de chacun.

Histoire de rhum

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rhum et canne à sucre

Le rhum prend racines dans la canne à sucre. En effet, c’est à partir de ces roseaux, originaires d’Asie, ayant la capacité de produire naturellement du sucre, qu’est fabriqué le rhum. En 1493, les hommes qui accompagnaient Christophe Colomb dans les Caraïbes se consacrèrent à l’agriculture et plus particulièrement à la culture de la canne à sucre, qui était très prospère. Les collons utilisaient les résidus de la production de sucre pour les transformer en eau-de-vie, très prisée en France. C’est le père Labat, missionnaire aux Antilles, qui va rendre le rhum plus agréable et de meilleure qualité grâce à ses connaissances en processus de distillation. Il utilise principalement cette boisson pour soigner les malades des fortes fièvres. Ainsi distillé, le rhum peut séduire l’Europe. Les négociants transportent la boisson dans de grands fûts de chênes sur leurs bateaux jusqu’en Europe, où ils découvrent avec stupeur que l’alcool s’est coloré au contact du bois. Le rhum ambré est né. Sa consommation est principalement médicinale, faisant l’objet de mixtures complexes mais fortifiantes. La première trace écrite sur l’existence du rhum date de 1627. Le nom de cette boisson alcoolisée proviendrait de l’abréviation du mot « saccharum » en « rhum » par le peuple britannique. En 1713, le rhum est prohibé en France (pour une courte durée) mais continue de faire des adeptes grâce à la contrebande. L’Angleterre devient alors le plus grand consommateur de cette boisson. C’est au 19ème siècle que le rhum devient encore plus populaire. Les crises viticoles consécutives entraînent des pénuries en alcool et en eau-de-vie, favorisant la consommation de rhum en France. Cette tendance est encouragée, en 1854, lorsque les droits de douanes sont supprimés sur les alcools en provenance des colonies. La guerre de 14-18 vient également favoriser le marché du rhum. Les marcs et cognacs se faisant plus rares, ce sont des flacons de rhum qui sont envoyés aux soldats pour leur donner du courage.

 

Les différents rhums

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tous les rhums

Le rhum peut être, d’un point de vue processus de fabrication, classifié selon trois grandes familles. Le rhum traditionnel agricole qui provient directement de la canne à sucre, le rhum industriel ou de sucrerie qui est fabriqué par fermentation immédiate à partir de mélasse et le rhum grand-arôme qui est issu de la fermentation de la mélasse auquel est ajouté de la vinasse, procurant un arôme amplifié. Ce dernier rhum est plus généralement destiné à un usage culinaire.
Le rhum est à l’origine de nombreuses boissons dérivées. Le rhum blanc seul est utilisé par exemple dans la réalisation de Ti-Punch diffusant une saveur de canne à sucre fraîchement récoltée. Le rhume blanc atteint un degré d’alcool compris entre 50 et 55 grâce à l’eau de source ou à l’eau distillé qu’on lui incorpore. Le rhum vieux est le résultat d’un vieillissement de trois années (au minimum) de rhum blanc dans un fût de chêne. Son degré d’alcool s’élève à 45. Le rhum paille, pour sa part, est un rhum blanc conservé dans des fûts de chêne pendant une durée variant de 12 à 18 mois. Le rhum est alors légèrement teinté et atteint 50°. Le dernier dérivé de la célèbre boisson est le rhum ambré, issu d’un subtil mélange entre le rhum paille et le rhum vieux. Son parfum est très prenant c’est pourquoi il est consacré aux préparations culinaires et aux cocktails.

 

Us et coutumes autour du rhum

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les coutumes autour du rhum

Le rhum se déguste de diverses manières : pur, en cocktails, en versions « arrangées » ou encore dans des plats. Ses vertus sont multiples. Le rhum produit un sentiment de joie et d’allégresse et a de plus, des aptitudes médicinales.
Le rhum pur se boit de préférence dans un verre à shooter. Les amateurs l’apprécient et le comparent comme le font les adeptes de cognacs. L’usage veut que le rhum pur soit bu d’une traite à la façon shooter. Il peut également être siroté pour une découverte plus poussée des arômes. Le rhum est souvent proposé sous forme de cocktails (planteur bourbon, pina colada, mojito…). A base de rhum, ces cocktails mélangent d’autres alcools et des jus de fruits divers pour créer des boissons sucrées, moins fortes en bouche pour plaire à tous types de clientèle. Cette boisson peut de plus, faire l’objet de mélanges vieillis élaborés appelés « rhums arrangés » comme le rhum arrangé aux épices ou le grog (principalement utilisé à des fins thérapeutiques). Le principe consiste à agrémenter un rhum de fruits, jus et épices et de le laisser vieillir pendant au minimum 6 mois. Cette conservation peut se prolonger jusqu’à deux années. Ainsi vieilli, le rhum intègre les saveurs des ingrédients présents dans la bouteille et offre une boisson fort alcoolisée et pleine de goûts. Le rhum s’utilise fréquemment dans des recettes de cuisine et de pâtisserie. Le dessert le plus connu est sans nul doute le baba au rhum. Il existe cependant un grand nombre d’autres recettes délicieuses à base de rhum, c’est le cas par exemple de la crêpe créole et de l’ananas grillé à la vanille et flambé au vieux rhum !
Aux Bahamas, la coutume veut que le rhum soit dégusté après le coucher du soleil…